Accusation d'agression sexuelle à New York
Article détaillé de l'Affaire Dominique Strauss-Kahn.
Le 14 mai 2011, soupçonné d'agression sexuelle envers une femme de chambre Nafissatou Diallo dans une suite de l'hôtel Sofitel de Manhattan, il est arrêté à l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York, peu avant le décollage du vol AF 023 d'Air France à destination de Paris. Le 16 mai, Melissa Carow Jackson, juge du tribunal pénal de la ville de New Yorknote, lui signifie les sept chefs d'accusation retenus contre lui, refuse sa mise en liberté sous caution et demande son maintien en détention provisoire à la prison de Rikers Island. Un grand jurynote l'inculpe formellement le 19 mai 2011.
Le même jour, Michael J. Obus, juge de la Cour suprême de l'État de New York, accepte sa mise en liberté sous caution avec plusieurs conditions. Le 20 mai, Dominique Strauss-Kahn est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de l'immeuble sis au 71, Broadway, pour y être placé en résidence surveillée. Le 25 mai, il quitte cet appartement pour une maison située au 153, Franklin Street, dans le quartier de TriBeCa. Au cours de l'audience du 6 juin 2011 consacrée à la lecture officielle de l'acte d'accusation, Dominique Strauss-Kahn plaide « non coupable ».
(vidéo: DSK cherche à convaincre de son innocence)
Lors de l'audience du 1er juillet 2011, Dominique Strauss-Kahn est libéré sur parole, en raison de doutes sur la crédibilité de la plaignante, qui a menti à plusieurs reprises, notamment dans ses déclarations à la police et au grand jury.
Le 23 août 2011, le juge Michael J. Obus décide d'abandonner les poursuites au pénal, suivant ainsi l'avis du procureur Cyrus Vance, qui la veille, avait recommandé dans une motion de non-lieu105,106 l'abandon des charges en raison du manque de crédibilité de Nafissatou Diallo qui ne permet pas de « donner du crédit à sa version des faits au-delà du doute raisonnable ».
Retour en France
Le 4 septembre 2011, avec son épouse Anne Sinclair, il rentre en France et regagne son appartement place des Vosges à Paris.
Dominique Strauss-Kahn est alors visé par deux plaintes. Nafissatou Diallo a en effet porté plainte au civil le 8 août 2011111. Une plainte a également été déposée contre lui en France, le 5 juillet 2011, par Tristane Banon et son avocat David Koubbi - la journaliste l'accuse de s'être livré à des violences sexuelles à son encontre en 2003. Selon l'avocat Fabrice Lorvo, il doit aussi faire face à ce qu'il appelle « un procès médiatique ».
Sur le plan politique, son retour est présenté par la presse comme une « gêne », voire un « handicap », pour le Parti socialiste, dont plusieurs dirigeants se sont démarqués de lui notamment Martine Aubry. En effet, les commentateurs considèrent que son image est durablement écornée dans l'opinion publique et estiment son retour en politique impossible dans l'immédiat, ce que confirment plusieurs sondages.

Dominique Strauss kahn était l'invité de Claire Chazal au journal de 20h du dimanche 19 septembre 2011
Article détaillé de l'Affaire Dominique Strauss-Kahn.
Le 14 mai 2011, soupçonné d'agression sexuelle envers une femme de chambre Nafissatou Diallo dans une suite de l'hôtel Sofitel de Manhattan, il est arrêté à l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York, peu avant le décollage du vol AF 023 d'Air France à destination de Paris. Le 16 mai, Melissa Carow Jackson, juge du tribunal pénal de la ville de New Yorknote, lui signifie les sept chefs d'accusation retenus contre lui, refuse sa mise en liberté sous caution et demande son maintien en détention provisoire à la prison de Rikers Island. Un grand jurynote l'inculpe formellement le 19 mai 2011.
Le même jour, Michael J. Obus, juge de la Cour suprême de l'État de New York, accepte sa mise en liberté sous caution avec plusieurs conditions. Le 20 mai, Dominique Strauss-Kahn est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de l'immeuble sis au 71, Broadway, pour y être placé en résidence surveillée. Le 25 mai, il quitte cet appartement pour une maison située au 153, Franklin Street, dans le quartier de TriBeCa. Au cours de l'audience du 6 juin 2011 consacrée à la lecture officielle de l'acte d'accusation, Dominique Strauss-Kahn plaide « non coupable ».
(vidéo: DSK cherche à convaincre de son innocence)
Lors de l'audience du 1er juillet 2011, Dominique Strauss-Kahn est libéré sur parole, en raison de doutes sur la crédibilité de la plaignante, qui a menti à plusieurs reprises, notamment dans ses déclarations à la police et au grand jury.
Le 23 août 2011, le juge Michael J. Obus décide d'abandonner les poursuites au pénal, suivant ainsi l'avis du procureur Cyrus Vance, qui la veille, avait recommandé dans une motion de non-lieu105,106 l'abandon des charges en raison du manque de crédibilité de Nafissatou Diallo qui ne permet pas de « donner du crédit à sa version des faits au-delà du doute raisonnable ».
Retour en France
Le 4 septembre 2011, avec son épouse Anne Sinclair, il rentre en France et regagne son appartement place des Vosges à Paris.
Dominique Strauss-Kahn est alors visé par deux plaintes. Nafissatou Diallo a en effet porté plainte au civil le 8 août 2011111. Une plainte a également été déposée contre lui en France, le 5 juillet 2011, par Tristane Banon et son avocat David Koubbi - la journaliste l'accuse de s'être livré à des violences sexuelles à son encontre en 2003. Selon l'avocat Fabrice Lorvo, il doit aussi faire face à ce qu'il appelle « un procès médiatique ».
Sur le plan politique, son retour est présenté par la presse comme une « gêne », voire un « handicap », pour le Parti socialiste, dont plusieurs dirigeants se sont démarqués de lui notamment Martine Aubry. En effet, les commentateurs considèrent que son image est durablement écornée dans l'opinion publique et estiment son retour en politique impossible dans l'immédiat, ce que confirment plusieurs sondages.
Dominique Strauss kahn était l'invité de Claire Chazal au journal de 20h du dimanche 19 septembre 2011
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